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Pour vous rendre sur la page de la plateforme ouverte du patrimoine (POP) dédiée au château de Pieusse , cliquez sur le logo MH ci-dessous. Des documents photographiques complémentaires sont accessibles au public et montrent le donjon en 1987.

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Pour accéder à la

Plateforme Ouverte du Patrimoine

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photographie d'archives : vue de la façade nord du donjon.

L'effondrement du pignon est du donjon, entrainant celui de la cage d'escalier aura permis aux autorités patrimoniales de découvrir en 1987 l'existence des plafonds peints au deuxième étage, ce qui fût à l'origine de la décision de classer l'édifice en monument historique. 

Description historique -
classement aux monuments historiques
le 14 Février 1989

Extrait de la base de données Mérimée - patrimoine monumental et architectural français - notice rédigée en 1992

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"Le castrum de Pieusse est mentionné dès 1119. Pieusse était le siège d'une baronnie qui comprenait Alaigne et Routier. La seigneurie était à l'archevêque de Narbonne qui exerçait haute, moyenne et basse justice. C'est en 1229 que Pieusse fut assigné par Guy de Lévis, seigneur de Mirepoix, sur ordre de Saint-Louis, aux archevêques de Narbonne qui le conservèrent jusqu'à la Révolution.

Vendu comme bien national, le château devint une simple habitation puis une dépendance agricole. L'édifice est de plan rectangulaire, à deux étages sur rez-de-chaussée et un étage de comble. La cage d'escalier qui distribuait les étages, logée dans l'angle sud-est, s'est effondrée en 1987.

Le pignon ouest était éclairé, aux 2e et 3e étages, par deux baies géminées avec coussiège. La façade nord, munie d'une porte haute au niveau du premier étage, prend jour à l'étage noble et à l'étage de comble par trois baies géminées à arcs plein cintre et colon- nette à chapiteau. L'intérieur conserve un plafond à solives dont les baguettes de couvre-joints sont décorées de dents de scie blanches sur fond noir. L'ensemble du plafond est noir et est porté, au sud, par une sablière de plancher sur corbeaux. L'ébrasement intérieur de la fenêtre nord conserve des traces de graffitis. Le deuxième étage était à l'origine constitué d'une seule salle couverte par un plafond à solives peint.

Le décor est basé sur l'alternance, d'une solive à l'autre, d'un rang continu de quadrilobes avec un rang discontinu de quadrilobes, eux-mêmes en alternance avec des panneaux végétaux. Le bleu cendré, le rouge diapré, le blanc et le jaune sont les couleurs dominantes.

Le plafond quant à lui est orné d'étoiles stylisées alternant avec des écus portant à l'origine des armes mais entièrement délavés aujourd'hui. Le fond du plafond est brun rouge tandis que le décor est blanc. Cette œuvre pourrait appartenir au 13e siècle."

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